Tel est le constat fait par les acteurs de la société civile, du secteur privé et de l’administration forestière réunis à la chambre de commerce pour l’atelier marquant le terme du projet de mise en œuvre du Système de Vérification Communautaire de la Légalité des bois des forêts communautaires au Cameroun (SVCL).
Mis en œuvre par le Service d’Appui aux initiatives locales de Développement (SAILD) avec l’appui financier du programme FAO UE FLEGT, le projet SVCL visait à renforcer la production et l’approvisionnement du marché intérieur en bois légal des forêts communautaires. Durant 15 mois, 5 forêts communautaires membres de la Fédération des Unions des GIC et Regroupements des Forêts Communautaires du Haut-Nyong (FUGIRFOC) ont été accompagnées pour leur mise en conformité avec les exigences réglementaires en matière de légalité et de traçabilité. « Grâce à l’accompagnement dont nous avons bénéficié du SAILD, nous avons un niveau qui nous permet de savoir ce qu’est la grille de légalité. Nous savons maintenant qu’avant d’abattre un arbre, il y a un certain nombre d’opérations à mener. » Explique Martin Minko, gestionnaire de la forêt communautaire de Paki dans le département du haut-Nyong. Ainsi, les gestionnaires des forêts communautaires accompagnées ont été formés au suivi de la légalité et la traçabilité de leurs bois ainsi qu’à la réalisation des inventaires géo référencés. Une autre réalisation majeure du projet est la mise en place et l’équipement d’une brigade d’inventaire au sein de la FUGIRFOC.
L’atelier du 19 Juillet dernier a été une occasion supplémentaire de relever l’importance des outils du SVCL qui permettent à tous les acteurs de la chaîne de valeur bois de vérifier la légalité du bois issu des forêts communautaires. Au cours des travaux, les participants ont recommandé que le système constitué d’applications web et mobiles soit mieux vulgarisé pour une appropriation par toutes les forêts communautaires du Cameroun.
