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L’agroécologie au cœur d’une réflexion des acteurs de la zone sahélienne du Cameroun

C’était dans la matinée de ce mercredi que les représentants des ministères de l’agriculture et de l’élevage, de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des collectivités territoriales décentralisées des régions septentrionales se sont retrouvés à Maroua.

« La zone sahélienne du Cameroun est une zone à écologie fragile » relevait Bouba, chef de l’antenne du SAILD à Maroua au début de la rencontre. Cette zone agroécologique qui couvre les régions de l’Extrême-Nord, Nord et une partie de l’Adamaoua fait face à d’importantes difficultés liées aux changements climatiques avec une incidence néfaste sur les activités agricoles ; telle est la situation qui nécessite une adaptation des systèmes agricoles. Pour améliorer les systèmes agricoles dans la zone sahélienne, l’agroécologie apparait comme une solution fiable. Comment adopter l’agroécologie ? Quels actions concrètes mener ? Comment contourner les défis et contraintes ? Voilà l’essentiel des interrogations auxquelles la trentaine de participants présents à l’atelier de réflexion sur l’agroécologie dans la zone sahélienne ont été confrontées.  

Durant une journée entière, les acteurs de développement ont contribué à la réflexion sur les actions pertinentes à entreprendre pour promouvoir l’agroécologie dans la zone sahélienne. Pour donner de la matière aux échanges entre les participants, un état des lieux de l’agroécologie dans le septentrion a été présenté par le SAILD. Cette présentation a fait ressortir les contraintes et défis de l’agroécologie dans la zone sahélienne du Cameroun. « L’accès au foncier et la gestion de l’eau demeurent les plus grandes contraintes au développement de l’agroécologie dans le septentrion » réaffirmait le représentant du MINADER.

La rencontre était organisée dans le cadre du projet « agroécologie pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des familles des petits agriculteurs dans les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord Cameroun » financé par l’ONG allemande Pain pour le Monde. L’une des principales actions identifiées au cours des travaux était la nécessité de mettre en place un cadre de réflexion permanent sur l’agroécologie entre les acteurs de la zone sahélienne. Les participants se sont donc séparés sur la résolution de se retrouver très bientôt pour l’opérationnalisation des recommandations de l’atelier.

rodrigue.kouang@saild.org

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