Les femmes s’impliquent davantage dans les THIMO mis en œuvre par le SAILD

845 femmes sur les 1500 bénéficiaires ont été sélectionnées dans la commune de Dembo. Des chiffres qui représentent 56,33% des personnes retenues pour cette phase des THIMO du projet Filets Sociaux.

Le pourcentage total des femmes bénéficiaires dans les deux communes Dembo et Bascheo de l’Extrême-Nord Cameroun est de 51,26. Pour le maire de la commune de Dembo, c’est surtout la preuve que le projet est déjà une réussite pour sa localité. «J’ai été surpris de constater que les femmes ont été enregistrées en grand nombre. C’est l’occasion pour moi de féliciter tous les hommes qui ont permis à leurs épouses de s’engager dans le cadre de ce projet.», s’est réjoui Hayatou Baka, maire de la commune de Dembo.

Des crèches pour enfants
Cette 6ème phase des THIMO a connu l’expérimentation de crèches mobiles. Celles-ci sont en réalité des espaces aménagés dans des chantiers afin d’accueillir des enfants de 0 à 5 ans dont les mères sont bénéficiaires du projet Filets Sociaux. Elles ont permis à ces mères de travailler sereinement pendant que leurs enfants étaient pris en charge par des bénéficiaires ayant suivi une formation dans l’encadrement des enfants en bas âge. Les enfants ont eu droit à des visites médicales de la part du personnel soignant du district de santé de Gashiga. Quatre crèches mobiles ont été expérimentées à Baschéo et à Dembo. Chacune a accueilli entre 30 et 50 enfants.

Djanabou Garou, animatrice de crèche à Dembo

« Je suis titulaire du BEPC et mère de deux enfants. Pendant un moment, j’ai exercé comme maîtresse de maternelle, mais l’expérience a été très courte et très souvent, la vie n’était pas vraiment facile. Cependant, c’est grâce à ce passé de maîtresse que j’ai été recruté comme animatrice de crèche. Mes gains me serviront certainement à répondre aux besoins de ma famille et à apporter un appui à mon mari. »

Asta Angeline, animatrice de crèche dans la commune de Basheo

« Je suis mère de deux enfants. Jusqu’ici, la petite restauration consistait ma principale activité. Je vendais du gâteau et du haricot bouillie, mais mon fonds de roulement était si négligeable que j’avais de la peine à faire vivre mon commerce.
Avec les gains que devrait me rapporter ma participation aux travaux du projet, j’envisage de renforcer mon capital, ce qui me permettra certainement de disposer d’une activité stable et de dégager davantage de marges. »

Recommended Posts

Leave a Comment