A l’occasion de la célébration du 5 juin 2018 à Yaoundé, l’agroécologie a été proposée comme alternative viable pour une agriculture durable.
La conférence organisée par l’Institut français de Yaoundé pour marquer la 44ème édition de la journée mondiale de l’environnement a réuni des représentants du Ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader), du Ministère des forêts et de la faune (Minfof), du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et du Service d’appui aux initiatives locales de développement (Saild).
Le thème intitulé «agriculture et développement économique au service de la protection de l’environnement», a permis aux représentants du Cirad et de l’ONG Saild de dérouler les avantages d’une agriculture non polluante et soucieuse de la préservation de la biodiversité. En mettant en exergue la vulnérabilité des paysans aux changements climatiques, ils ont relevé la nécessité d’adopter des systèmes de production qui limitent la pression sur les sols et l’environnement.
Parmi ces systèmes, le plus abordable et le plus économiquement viable pour l’agriculture familiale est l’agroécologie. Celle-ci consiste à travailler autant que possible avec les éléments de la nature pour garantir une production agricole abondante et durable.
L’agroécologie, a renchéri le représentant du Cirad, réduit considérablement la dépendance de l’agriculteur aux intrants externes et le préserve des secousses et fluctuations liées à cette dépendance. Bref, elle rend l’agriculteur indépendant.
Au cours de cette conférence, deux autres thèmes ont été abordés: «changements climatiques et déforestation» et «aires protégées comme outil majeur des dispositifs de conservation de la biodiversité».
Préserver la biodiversité et les écosystèmes est important non seulement pour l’environnement mais aussi bénéfique pour l’agriculture et les agriculteurs.